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E-cigarette : pratiques et connaissances chez les tunisiens - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.253 
S. Essebaa , S. Ben Saad, S. Ben Mansour, A. Slim, O. Kahloul, H. Daghfous, F. Tritar
 Université de Tunis El Manar, faculté de médecine de Tunis, hôpital Abderrahmane Mami, service de pneumo-allergologie « C », Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Depuis son apparition en 2004, l’utilisation de la cigarette électronique (CE) a augmenté de façon exponentielle à travers le monde.

Objectif

Évaluer les pratiques et les connaissances du publique envers la CE.

Méthodes

Étude transversale réalisée en septembre 2022 au service de pneumologie C de l’hôpital Abderrahmane Mami. Un questionnaire anonyme sur les pratiques et sur les connaissances envers la CE a été distribué. Un score global des connaissances (SGC) pour chaque répondant a été calculé (16 questions).

Résultats

Cent soixante-dix individus ont été inclus. Ils étaient âgés de 20 à 40 ans dans 84,7 % des cas. Ils étaient tabagiques dans 42,9 % des cas. L’utilisation de la CE a été rapportée chez 32,9 % des individus, dont 5,9 % n’étaient pas tabagiques. Elle était simultanée à l’utilisation de la cigarette dans 10,6 % des cas. Pendant la journée, la première utilisation de la CE était plus fréquemment rapportée entre 5 et 30minutes après le réveil (28,5 %). Les individus étaient attirés par la CE dans 24,7 % des cas. Les fumeurs de cigarettes étaient significativement plus attirés par la CE que les non-fumeurs (p<0,001). La tentative de sevrage tabagique (42,8 %) et l’éviction des effets néfastes de la cigarette (32,1 %) étaient les causes les plus fréquentes. Les individus interrogés pensaient à tort que la CE n’était pas associée à une addiction (21,8 %), au cancer du poumon (52,9 %), au cancer de la vessie (67,6 %), à l’augmentation de la fréquence cardiaque (40 %) et de la tension artérielle (51,6 %) et à des complications respiratoires potentiellement graves (syndrome de détresse respiratoire aiguë) (42,9 %). La moyenne du SGC était de 49,7 %±16,3 %. Elle était significativement plus élevée chez les médecins (51,8 % contre 43,8 % ; p=0,004). Le SGC n’était pas significativement lié à l’exercice physique régulier (p=0,3), à l’alimentation saine (p=0,8), au sevrage tabagique (p=0,1) et à l’utilisation de la CE (p=0,4).

Conclusion

Les effets secondaires de la CE sont mal connus par le publique. Des actions d’informations et de sensibilisations à grande échelle doivent être entreprises à ce sujet.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2022  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 15 - N° 1

P. 162 - janvier 2023 Retour au numéro
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